M. Perreau... Suite!

Bon, j'ai succombé à la fatigue et je n'ai pas terminé mon message précédent. De toute façon, il était déjà assez long comme ça!

Alors en première partie, il y avait un certain Damien Robitaille. Un absurde, burlesque et étrange personnage. Ses compositions étaient fort sympathiques et il y avait un petit "quelque chose" qui nous faisait sourire tout au long de son interprétation, dans son regard, dans sa voix, dans ses gestes. Une des chansons, "Le Rouge Gorge" a été introduite par l'imitation de différents cris d'oiseaux pour terminer avec celui du merle biensûr, amenant bien le sujet principal. C'était bien amusant, et il a répété le procédé 2 fois durant sa présence sur scène, et il y avait même des spectateurs qui reconnaissaient les cris et lui répondaient avec le nom correcte de l'oiseau avant même qu'il aie pu nous dire la réponse. Certains morceaux étaient joués à la guitare, d'autres au piano, et ces derniers étaient les meilleurs selon moi. Surtout une des pièces dont les accords un peu discordants me faisaient vibrer la colonne!

Ensuite M. Perreau se pointe sur scène, acclamé par la foule qui sait très bien ce qui l'attend! Un pantalon moule-poche (pour emprunter la charmante expression d'un ami à moi) brun avec gilet kangourou gris terne. Assez étrange comme costume de scène, va savoir! Finalement, après les deux premiers morceaux, il enlève son chandail d'un geste triomphant pour dévoiler, pas mieux, mais différent, une chemise zébrée en nylon! Ah mais les goûts sont dans la nature! Donc moule-poche zébré au menu ce soir. Bon apétit!

Après quelques pièces, il stoppe le concert pour faire monter un ptit bonhomme dénommé Aladin au micro. Qui l'eut cru, il y a des parents sur cette planète qui ont vraiment donné ce nom à leur bambin... Encore un exemple que les goûts sont dans la nature! Yann Perreau est tout de même dédié à la cause environnemental, et c'est de cela que le jeune garçon vient parler. Il lit, avec un effort considérable pour embellir et dynamiser la présentation, les textes de ces compagnons/gnones (gnones... horrible O_O!) de classe sur le réchauffement de la planète. C'était bien drôle et il fut chaudement applaudit! Même si je suis à peu près certains que les trois quarts des gens ont oubliés la sage apologie environnementaliste aussitôt notre hôte redevenu la vedette de la scène.

Chose désagréable, puisque nous n'étions pas complètement collés à la scène en avant, il y a deux photographes qui décidèrent de venir envahir l'avant du parterre et de fusiller Yann Perreau de leur objectif. Un des deux le fit sans arrêt, durant tout le spectacle, alors que l'autre ne revenait que sporadiquement. Enfin!

Yann a aussi eu l'amabilité d'atterir pour faire un tour de piste dans la foule, ce qu'il exécute à chaque concert semble-t-il! Je l'ai vu de près, mais lui, il ne m'a pas vu, haha!

Il y a aussi une jeune chaudasse qui a décidé de faire de l'avant-parterre son théâtre et qui dansait et criait éperdument en fixant le chanteur et se faisant des amies (ou des ennemies) avec les autres groupies environnantes. Les bras dans les airs, ça se dandinait et se trimoussait, au point que M. Perreau dut fermer les yeux afin de ne pas perdre sa concentration, le sourire en coin, sur le bord d'éclater.

Évidemment, son premier départ de scène fut glorifié de toute part et il revint avec son groupe faire les deux pièces du "encore". Même à la fin, la foule le réclamait tant qu'il revint recevoir en plein visage, mais humblement, notre contentement et bonheur d'avoir vécu cette merveilleuse heure et demie en sa compagnie! Quel homme!